USA – Europ: un divorce assumé

Sous le titre STRATÉGIE DE SÉCURITÉ NATIONALE, les États-unis met "MAGA" au-dessus du Droit internatonal

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Bassam Tayara
Il y a eu le traités de Westphalie (1648) les Accord de Yalto (1945) , maintenant tout est effacé l’Histoire mentionnera 2025 comme étant le le point de départ d’une nouvelle ère « MAGA ».
Sous le titre STRATÉGIE DE SÉCURITÉ NATIONALE, le document publié vendredi 5 décembre par la Maison Blanche l’atteste: Trump met en pièces les principes du Droit international, mais surtout il fait sauter les alliances traditionnelles qui ne pourront plus engager Washington. C’est une rupture historique.

C’est un document officiel américain qui indique l’absence d’adversaires désignés de l’Amérique, mais également remet en question les relations avec les alliés traditionnels, surtout les Européens. C’est une nouvelle relations canevas sur un plan géopolitique, stratégique et économique des relation des USA avec le reste du monde. On peut dire que c’est un rideau MAGA qui sépare les États-unis du Monde.
Le grand axe de cette stratégie est basé sur un principe simple: les Etats-Unis ne doivent jamais dépendre d’une puissance extérieure pour les composants essentiels à son économie et nécessaires à sa défense – des matières premières aux pièces détachées en passant par les produits finis:
– La sécurité économique qui est la base la sécurité nationale, donc renforcer davantage l’économie américaine.
– Assurer les ressources nécessaires
– Le renforcement de l’influence mondiale des Etats-Unis en alignant les pays et les régions sur les intérêts américains.
– L’ouverture de nouveaux marchés
– la réduction des déficits commerciaux, et la lutte contre les barrières à leurs exportations.
– Lutter contre dumping et les pratiques anticoncurrentielles qui nuisent aux industries et aux travailleurs américains
– Une ré-industrialisation de l’économie, et la nécessité de « relocaliser » la production industrielle et attirer les investissements étrangers
– Le rétablissement de la domination énergétique américaine (dans les domaines du pétrole, du gaz, du charbon et du nucléaire) .
– Le rejet des idéologies concernant le « changement climatique ».
– Tirer parti du leadership des États-Unis en matière de finance numérique.
L’Europe est abordée sous le chapitre de la La lutte contre l’immigration de masse sur le territoire américain mais également en Europe.
Le document utilise les même termes en usage dans les cercles d’extrême droite européens. Le document met en garde l’Europe contre « l’invasions », et le risque de son « effacement civilisationnel ». On dirait que Washington cherche « annexion idéologique », pour qu’elle restaure sa « grandeur ».
Le document n’utilise pas le terme « grand remplacement » il le dit de façon presque directe : leur nombre de personnes qu’un pays accepte sur son territoire, définiront inévitablement l’avenir de ce pays. L’ère de la migration de masse doit prendre fin, pour protéger contre le terrorisme, le trafic de drogue, l’espionnage et la traite des êtres humain.
Un bemol les pouvoirs accordés aux institutions tels les droits à la liberté d’expression, à la liberté de religion et de conscience, et les droits politiques sont des droits fondamentaux qui ne doivent jamais être violés.
Mais le document se tourne vers l’Europe: En s’opposant aux restrictions antidémocratiques imposées par les élites sur les libertés fondamentales en Europe et auprès de nos alliés.
Ce document montre que le discours de James David Vance, le vice-président était un élude à cette annexion idéologique des alliés.
Et la suite enfonce l’Europe plus qui a perdu des parts du produit intérieur brut mondial (de 25 % en 1990 à 14 % ) à cause des réglementations nationales et transnationales . Il préconise à l’Europe « uneffacement civilisationnel ». Aux yeux de Washington la faute est à imputer à l’Union européenne, qui crée des conflits ; de la censure de la liberté d’expression et de la répression de l’opposition politique et donc une perte des identités nationales avec l’immigration. Et de finir « le continent sera méconnaissable d’ici vingt an ». Et d’annonce vouloir une Europe qui « reste européenne », qu’elle retrouve sa confiance en sa civilisation et qu’elle abandonne son obsession malvenue pour une réglementation étouffante et son attachement à des principes rigides.
Car le manque de confiance en soi est particulièrement évident dans les relations de l’Europe avec la Russie. Et d’aller plus loin: La gestion des relations entre l’Europe et la Russie nécessitera un engagement diplomatique important de la part des Etats-Unis, à la fois pour rétablir les conditions d’une stabilité stratégique sur le continent eurasien et pour atténuer le risque de conflit entre la Russie et les pays européen. Et de déclarer haut et fort qu’il est dans l’intérêt fondamental des Etats-Unis de négocier une cessation rapide des hostilités en Ukraine, afin de stabiliser les économies européennes,

Puis en fin de ce document voilà le Moyen-Orient qui est cité en tant qu’exemple de lutte contre le radicalisme, la politique américaine encourage, à condition d’abandonner « l’expérience malavisée » des Etats-Unis qui consiste à intimider ces nations, en particulier les monarchies du Golfe, pour les pousser à changer leur traditions et leurs formes historiques de gouvernement. Il faut applaudir les réformes et ne pas chercher à les imposer de l’extérieur. « La clé d’une relation fructueuse avec le Moyen-Orient est d’accepter la région, ses dirigeants et ses nations tels qu’ils sont »!
Et le pétrole? Les États-Unis auront toujours un intérêt fondamental à veiller à ce que les approvisionnements énergétiques du Golfe ne tombent pas entre les mains d’un ennemi déclaré (regardez vers la Chine … qui n’est pas citée), à ce que le détroit d’Ormuz reste ouvert, à ce que la mer Rouge reste navigable, à ce qu’Israël reste en sécurité. Washington ne doit plus ‘sengager dans des décennies de guerres stériles pour « la construction d’une nation nationale », et doit veiller à étendre les accords d’Abraham à d’autres pays de la région et à d’autres pays du monde musulmans.

Le Moyen-Orient Il apparaît plutôt comme un lieu de partenariat, d’amitié et d’investissement, une tendance qui doit être saluée et encouragée.
Le document insiste sur le fait que but du gouvernement américain devant être « garantir les droits naturels accordés par Dieu aux citoyens américains ».

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