Clash diplomatique Biden-Poutine

Le rappel d'un ambassadeur, un élément codifié du langage diplomatique...mais...les litiges s'accumulent

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Presse-Net

Le rappel par la Russie de son ambassadeur aux États-Unis a réveillé les angoisses de la Guerre froide.  En témoigne le rappel par le Kremlin de son ambassadeur à Washington après que Joe Biden, le président des États-Unis, a qualifié Vladimir Poutine, son homologue russe, de  »tueur ». Suscitant, sans surprise, une réaction du président russe et le rappel illico presto d’Anatoli Antonov, ancien vice-ministre de la Défense et vice-ministre des Affaires étrangères, et ambassadeur de Russie aux États-Unis. Il retournera à Moscou « pour des consultations sur l’avenir de la relation russo-américaine ».

Le département d’Etat américain a assuré à l’Agence France-Presse qu’il ne prévoyait pas de rappeler son propre représentant à Moscou, ce qui semble être un signe d’apaisement.

Car les dossiers suspendus entre les deux géants ne manquent pas, qu’il s’agisse des pourparlers de paix en Afghanistan ou du prolongement du traité de limitation des arsenaux nucléaires « New Start ». Les relations se sont dégradées depusi l’interventionnisme de la Russie en Syrie ou en Crimée. Le G7, groupement des sept pays les plus riches du monde du bloc occidental, quelques jours avant la déclaration de Biden, a dénoncé  « l’occupation » de ce territoire ukrainien par la Russie. L’arrestation de l’opposant à Vladimir Poutine Alexeï Navalny n’a fait que dégrader les rapports de la Russie avec l’Occident.

 

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