La guerre des vaccins est calquée sur le système ECHELON

Entre Anglo-saxons et continentaux le "nationalisme vaccinal" exacerbe les autres points de friction

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Bassam Tayara

Le conflit entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni concernant l’approvisionnement en vaccins est monté encore d’un cran. Le Royaume-Uni aurait reçu des millions de doses, tous vaccins confondus, en provenance de sites établis dans l’Union comme celui d’AstraZeneca aux Pays-Bas. A l’inverse, les 27 n’en ont reçu aucune des sites de fabrication britanniques ni américains. La politique de Washington, de réserver les doses produites sur le sol américains à sa population, démarche politique initiée par Trump (America first), empêche toute exportation vers l’UE.

L’UE a exporté des millions de doses entre le 1er février et le 9 mars, dont 9,1 millions vers le Royaume-Uni, 3,9 millions de doses au Canada et 954.000 doses aux États-Unis.

L’exaspération des Européens est manifeste non pas uniquement à cause de l’état de retard pris dans le mouvement de vaccination de leurs populations, mais également pour des raisons politiques et stratégiques, qui dépassent de loin l’aspect apparent de chacun pour soi.

Cette crise (après le Brexit), ne rappelle pas la « Guerre de cent ans » mais ce « nationalisme vaccinal » rappelle le scandale dévoilé sous le nom de code ECHELON. Un réseau qui est destiné à intercepter les communications privées et publiques (SIGINT) du monde entier, y compris les alliés occidentaux. Il fut élaboré en secret en 1946, après la Guerre, par les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande dans le cadre du traité UKUSA.

Par hasard ce sont les pays qui reçoivent en premier les vaccins ! Est-ce la reprise d’une guerre qui ne dit pas son nom entre les Anglo-saxons et les continentaux ?

La commission a annoncé étendre le contrôle des exportations des vaccins produits sur son sol jusqu’à fin juin 2021.

Ce n’est que le début d’un déballage sur les développements des futures alliances mondiales en trois grands axes : Les Anglo-saxons, Les Européens, et les Asiatiques avec la Russie… en santé, mais également en économie et en politique, et pourquoi pas militaire.

Une tendance qui rappelle les trois « héros » du roman d’Orwell (Océania, Eurasia, et Estasia).

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