Omicron: Ce n’est pas le dernière vague

L'OMS lance un appel à distribuer davantage de vaccins dans les pays défavorisés

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Presse-Net (Paris)

Lors de sa première conférence de presse de l’année, le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a réitéré son appel à distribuer davantage de vaccins dans les pays défavorisés.

« Des rappels successifs (de vaccination) dans un petit nombre de pays ne mettront pas fin à la pandémie alors que des milliards de personnes restent totalement dépourvues de protection », a-t-il dit, en expliquant qu’au rythme actuel de distribution des vaccins, « 109 pays ne devraient pas pouvoir complètement vacciner 70% de leur population d’ici le début du mois de juillet ».

« En raison des faibles taux de vaccination, nous avons créé les conditions parfaites pour l’émergence de variants du virus », a-t-il ajouté.

A ses côtés, Maria Van Kerkhove, responsable technique de l’OMS pour le Covid, a pour sa part jugé « très peu probable qu’Omicron soit le dernier variant dont vous nous entendrez parler, ce ne sera pas le dernier variant préoccupant ».

Alors qu’Omicron poursuit sa propagation foudroyante dans le monde, l’OMS a à nouveau souligné qu’Omicron ne devait pas être considéré comme un variant bénin, même si les premières données semblent montrer qu’il entraîne un niveau inférieur d’hospitalisations.

« Si Omicron semble être moins grave que Delta, en particulier chez les personnes vaccinées, il ne doit pas pour autant être considéré comme bénin. Tout comme les variants précédents, Omicron provoque des hospitalisations et tue des gens », a affirmé le Dr Tedros.

« D’ailleurs, le tsunami de cas est tellement énorme et rapide qu’il submerge les systèmes de santé du monde entier », a-t-il dit.

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